• Il y a deux jours, tôt le matin, nous apprenions le décès de Dominique Rolin, à l'aube de ses 99 ans. Elle avait promis qu'elle n'irait pas jusqu'à 100 ans et qu'elle ne le souhaitait pas. Elle l'avait même écrit, il y a maintenant 12 ans. Je lui avais promis la Pléiade de son vivant et je n'ai pas tenu promesse. Elle si.

    L'être disparaît mais le géni reste. Celle qui rêvait de "botter le cul au temps" (L'Infini chez soi, 1985) a désormais l'éternité pour lui en faire voir de toutes les couleurs.

    Et nous, lecteurs, aurons-nous assez d'une vie pour percer le mystère de l'oeuvre rolinienne, si complexe ?

    A Dieu, Madame Mère et merci. L'infini, comme vous l'aviez si ardemment désiré, est désormais chez vous.

     

    Benjamin Lahache


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